Transition écologique
Beaucoup de voyants environnementaux sont passés de l’orange au rouge ces dernières années et il est de notre responsabilité d’élu·e·s et/ou de futur·e·s élu·e·s d’envisager l’avenir avec des solutions réalistes et accessibles pour un futur proche. Il est bien évident qu’à notre échelle, nous ne changerons pas l’état de la situation globale, mais nous devons y apporter notre contribution. Comme d’autres propositions de notre programme, elles s’inscrivent au sein du concept de Développement Durable et Solidaire.
Pour cette transition écologique positive, nous envisageons à Mellac, la mise en œuvre de huit actions :
• Exploiter une parcelle agricole municipale en bio pour alimenter le restaurant scolaire et le CCAS (cf Focus)
• Doubler la part du bio au restaurant scolaire et créer un self (Cf Focus)
• Aider à l’achat de véhicules propres comme des vélos et/ou des trottinettes. En parallèle au développement des voies douces, nous inciteront les citoyen·ne·s qui le souhaitent à moins utiliser leur voiture. Ainsi, nous dégagerons un budget annuel de soutien à cet investissement qui pourra être cumulatif à l’aide de Quimperlé Communauté.
• Déployer des systèmes d’éclairage économes est devenu une réelle nécessité. En effet, plus de 12% de la consommation énergétique communale est utilisée par l’éclairage public, pour un budget de près de 15 000 €/an. Le remplacement progressif des anciennes lanternes par des LEED sera programmé sur la commune. Ainsi, un plan pluri annuel d’investissement sera proposé afin d’étaler les dépenses, alimenté en partie par les économies faites.
• Améliorer la gestion écologique des espaces verts et naturels. Avec plus de 35 ha d’espaces communaux à gérer, il convient de prioriser le niveau d’entretien des espaces en définissant les méthodes et la rotation des interventions. Par exemple, les lotissements et le bourg pourront faire l’objet d’attention plus soutenue alors que Feunten Don et Moulin Blanc garderont un caractère plus naturel et donc un entretien moins fréquent.
• Installer des panneaux solaires sur les bâtiments publics. La production d’énergie devient accessible aux collectivités, comme en atteste le réseau de chaleur. Les matériaux photovoltaïques ont évolué, à la fois sur le plan technique, mais aussi dans le recyclage. Dans un premier temps, nous envisageons l’installation d’une centrale électrique sur la salle polyvalente et les bâtiments annexes. Le financement pourrait être assuré par un financement participatif et/ou un contrat de mise à disposition des surfaces pour le SDEF (Syndicat Départemental d’Electrification du Finistère). La commune n’aurait aucun investissement préalable.
• Intégrer le développement durable dans l’aménagement des nouveaux lotissements. Concrètement, il convient de mettre en œuvre une démarche approuvée par l’ADEM E (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) se nommant : l’Approche Environnemental de l’Urbanisme. Celle-ci permet d’aboutir à la réalisation de projets où la qualité de vie et la mixité urbaine et sociale sont recherchées. Ainsi, le regard est porté sur tous les facteurs d’influences du bâti sur l’environnement : les déchets, l’énergie, les transports, les paysages, l’eau, la biodiversité et le climat.
• Inclure des clauses sociales et environnementales dans les marchés publics. L’achat public est un acteur important dans l’économie locale et nationale et les attributions de marché un levier possible en faveur de la transition écologique. Tout en respectant la réglementation, nous proposons pour chaque marché important d’intégrer des critères environnementaux portant sur la nature et la provenance des matières ou matériaux, mais également sociaux, avec des demandes de garantie en matière de formation, d’insertion professionnelle ou de l’économie sociale et solidaire (ESS).